dimanche 17 juillet 2022

Que faire à la fin d'une première année en Licence de Droit pour se donner plus de chances à la rentrée suivante ?

Il arrive parfois qu'un(e) étudiant(e) de première année me demande ce qu'il (elle) peut faire pendant l'été pour se donner de l'avance pour la rentrée. Alors voici ma contribution pour les redoublants et tous les autres admis à passer en seconde année.


Préparer l’après première année en Droit

Par Sébastien GOUHIER, Université du Mans (et Laval)

 

La première année en droit est une expérience qui ne laisse pas indifférent. On y apprend par les réussites et aussi par les échecs.

Il existe beaucoup de témoignages et de conseils que vous pouvez glaner çà et là, pouvant éclairer la compréhension des réussites ou des échecs. Loin de moi la prétention de vous livrer des recettes ou astuces originales.

En définitive, c’est la curiosité d’apprendre sur les aptitudes à développer qui semble la clef. Sans elle, ce serait comme prendre le départ d’un marathon sans avoir jamais entendu parler du fait qu’il fallait s’entrainer des années pour y participer.

En apparence, le Droit paraît à la portée de beaucoup : commenter des écrits, restituer des connaissances, voilà tout. Enorme erreur. C’est comme se dire : « je peux courir le marathon puisque je sais tenir sur mes jambes et mettre un pied devant l’autre ».

Ainsi, comme sur beaucoup de sujets dans la vie, il faut aller soi-même se documenter, patiemment, auprès de plusieurs sources sérieuses (voir liens ci-dessous).

Le premier message que je veux vous adresser pour cet été, c’est : « après le marathon, il y a le triathlon », la deuxième année (difficulté X 2 !).

Et donc, n’attendez pas septembre pour vous y remettre. Même un redoublement peut être optimisé !

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mercredi 29 juin 2022

Sujet de l'épreuve d'institutions administratives avec corrigé (juin 2022)

 

Sujet :  Après lecture attentive du texte en italique, répondez aux deux questions de réflexion posées en lien avec le texte.

  

Secrétariat général du gouvernement : Claire Landais, techno incognito

par Pierre Alonso, publié dans Libération, le 22 juillet 2020

 

Son visage ne dit rien à personne, et cela a ses avantages : Claire Landais, haute fonctionnaire qui vient d’être nommée secrétaire générale du gouvernement, allait jusqu’à présent au travail en métro et parfois à vélo, plus rarement avec la voiture mise à sa disposition par la République. Depuis mars 2018, elle occupait pourtant le poste sensible de secrétaire générale de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant également du Premier ministre. Une fonction de l’ombre, peu exposée et autrement moins vaste que ses nouvelles attributions comme numéro 3 de Matignon (après le chef du gouvernement et son directeur de ­cabinet).

Elle remplace Marc Guillaume, un des seuls membres de la haute administration à avoir survécu à l’alternance Hollande-Macron. A en croire plusieurs sources l’ayant côtoyée, Claire Landais sera son antithèse : une pure technicienne, pas politique ou partisane pour un sou. Déjà au SGDSN, son comportement tranchait avec celui de son prédécesseur Louis Gautier, qui s’exprimait volontiers dans les médias et ne dédaignait pas la lumière. Elle n’a jamais reçu de journalistes, limitant ses prises de parole publiques aux forums officiels et à quelques auditions parlementaires.

Diplômée d'une grande école de commerce puis de Sciences-Po Paris, Claire Landais était dans la même promotion que le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, et la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, à l'ENA. Elle choisit le Conseil d'Etat à la sortie en 2000, alors qu'elle n'avait pas fait de formation universitaire en droit. L'une de ses attributions sera la direction du centre de documentation, qui n'échoit qu'aux meilleurs juristes. C'est la recette Landais, disent ceux qui ont eu affaire à elle : elle s'impose même là où on ne l'attend pas. ­Illustration en 2012 : le gouvernement Ayrault la nomme directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense. Les militaires regardent de travers cette juriste qui n'a connu que le Conseil d'Etat et l'Education nationale. «En trois mois, elle est devenue indispensable, incontournable et respectée, dit Floran Vadillo, ancien membre de cabinet de l'ex-garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui a suivi de près la loi sur le renseignement, à laquelle Claire Landais a largement contribué depuis le ministère de la Défense. Elle a un jugement extrêmement pur, dans l'intérêt de l'Etat, pas du tout "corpo".»

 « Confirmée dans ses fonctions à l'arrivée d'Elisabeth Borne, la secrétaire générale du gouvernement, Claire Landais, se veut consensuelle. Elle a gardé une partie de l'équipe de son prédécesseur Marc Guillaume »

 

1 – Compte tenu du rôle de l’institution, quelles sont les qualités requises pour être Secrétaire Général du Gouvernement ? (10 pts)

  

2 – Etre passée par une grande école de commerce, ensuite à l’ENA, puis longuement au Conseil d’Etat, est-ce le cursus « parfait » pour assurer le poste de Secrétaire général du Gouvernement ? (10 pts)


Corrigé